Helen Zille aurait fait de fausses allégations contre l’ANC en Afrique du Sud
L’ANC a accusé Helen Zille, présidente du conseil fédéral du DA, d’avoir porté des accusations fallacieuses, infondées et vexatoires contre le parti au pouvoir et de nuire à la réputation de la Cour constitutionnelle.
Dans son avis d’autres motifs d’opposition à la demande du tribunal suprême du DA visant à faire déclarer inconstitutionnelle, illégale et invalide la décision de rouvrir le processus de nomination des candidats pour les élections locales de 2021, l’ANC a également accusé l’opposition officielle d’essayer de remettre en cause la Commission électorale de l’Afrique du Sud (CEI).
Des déclarations qui ont nui au parti au pouvoir
Les commentaires du DA étaient faux, mais le DA leur a fait savoir qu’ils étaient faux et sans aucun égard à l’impact qu’ils ont sur la perception du public quant au statut et à la réputation de ce tribunal, lit-on dans les motifs d’opposition de l’ANC déposés cette semaine.
Voici une vidéo en anglais relatant ces faits :
Dans les jours qui ont précédé l’arrêt de la Cour constitutionnelle sur la proposition de la CEI de reporter les élections municipales, Zille a affirmé que l’ANC avait retiré sa demande à la Cour électorale de rouvrir le processus de nomination des candidats parce qu’elle avait été avertie à l’avance du contenu de l’arrêt selon lequel a rejeté la tentative de la commission de reporter les élections du 1er novembre à février de l’année prochaine. Cependant, l’ANC a déclaré au tribunal suprême que l’accusation était fausse et avait été faite de manière imprudente par le DA.
Des accusations infondées
Le DA a porté des accusations calomnieuses et sans fondement selon lesquelles l’ANC travaille clandestinement avec la CEI ou que la CEI a intentionnellement cherché à favoriser l’ANC… Ces allégations ont été faites avec un mépris téméraire quant à l’impact préjudiciable des déclarations sur la CEI en tant qu’institution indépendante, a expliqué le parti au pouvoir.
Selon l’ANC, la loi électorale municipale exige que la CEI tienne compte de la liberté et de l’équité des élections lorsqu’elle modifie le calendrier électoral. La détermination de la CEI ne peut être contestée que pour des motifs circonscrits, tels que l’irrationalité et le caractère déraisonnable, mais ne peut pas être remise en question comme le DA cherche à tort à le faire. Les arguments du DA sont irrationnels, a déclaré l’ANC. L’ANC a déclaré que le DA concède qu’un nouvel enregistrement des candidats sera autorisé dans certaines circonstances, mais il soutient de manière irrationnelle que dans le cas présent, la commission n’aurait pas dû modifier le calendrier pour permettre à tous les candidats qui souhaitent s’inscrire à nouveau.
Dans son avis d’opposition, la CEI fait valoir que la réparation demandée par le DA est intenable en droit, prématurée en fait et équivaut à une tentative inadmissible d’un parti politique impliqué dans une élection de faire remettre en cause par la Cour constitutionnelle ses décisions concernant la bonne tenue des scrutins à mi-parcours du processus électoral.
“Crédit photo www.da.org.za”