Le rôle du développement des infrastructures dans la croissance du Kenya
En améliorant continuellement les infrastructures, le secteur public kenyan créera un environnement dans lequel les organisations publiques et privées pourront attirer des cadres talentueux issus des bassins de talents locaux, de la diaspora et des expatriés.
Le développement économique du Kenya exerce une pression croissante sur l’infrastructure du pays, et la demande d’améliorations ne cesse d’augmenter. Des stratégies et des modèles logistiques plus efficaces sont nécessaires pour faciliter l’expansion des organisations existantes et encourager de nouvelles entreprises à entrer sur le marché.
Il y a un grand besoin de systèmes de transports en commun urbains abordables et gérables, ainsi que l’utilisation de modes de transport alternatifs. La réduction de la congestion et l’amélioration des infrastructures de transit pourraient potentiellement ouvrir la grande région de l’Afrique de l’Est de la même manière que les chemins de fer ont ouvert l’Ouest américain.
Relever de grands défis
L’accord sur le territoire douanier unique (comprenant le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, la Tanzanie et le Burundi) a démontré la détermination des gouvernements régionaux à lutter contre les problèmes logistiques dans le « Corridor Nord ». Les stratégies comprennent l’introduction de mécanismes électroniques de « dédouanement et de suivi » et la suppression des contrôles de police et des douanes et des ponts-bascules de la route Mombasa-Kampala-Kigali. Les rapports suggèrent que le Rwanda et l’Ouganda ont économisé environ 400 millions de dollars en frais d’expédition et de débarquement jusqu’à présent, et le volume de marchandises manutentionnées au port de Mombasa a augmenté d’au moins 11,5 %.
Voici une vidéo en anglais relatant ces faits :
Les difficultés et les frustrations spécifiques au Kenya comprennent les coûts de fret élevés (par rapport à d’autres marchés mondiaux) et les longs délais de transit. La plupart des marchandises sont transportées par camionnage routier, ce qui contribue aux problèmes de congestion et est inefficace en termes de temps et de ressources. Le gouvernement travaille actuellement à la finalisation des objectifs à long terme pour le transport aérien et ferroviaire, afin d’accroître l’efficacité du flux de travail opérationnel et de réduire la pression sur les routes.
Les projets qui peuvent aider à l’ouverture du pays
L’initiative du projet ferroviaire SGR améliorera les liaisons ferroviaires intra-régionales et internationales, reliant le Burundi (Bujumburi), le Rwanda (Kigali), l’Ouganda (Kampala), le Soudan du Sud (Juba) et la RDC (Kisangani). Il s’agit d’un projet très ambitieux, qui a rencontré des revers en raison des allocations de financement et des délais du projet, mais s’il réussit, l’impact positif sur l’ensemble de la région sera immense.
Des initiatives comme celles-ci stimuleront la création d’un environnement commercial plus favorable, ce qui se traduira par un développement régional accru, l’arrivée de nouvelles organisations sur le marché et la croissance et l’expansion des organisations existantes. Cela intensifiera à son tour la demande de cadres qualifiés capables d’assumer de nouveaux rôles de direction, tout en créant un environnement opérationnel plus attrayant pour les cadres qui cherchent à travailler pour des entreprises ayant de forts intérêts au Kenya et dans la région de l’Afrique de l’Est.
Cette dynamique de marché changeante encourage un environnement plus compétitif pour la logistique et les opérations, permettant aux entreprises de modifier leurs modèles commerciaux pour répondre de manière optimale à leurs besoins dans un environnement en constante évolution. Les chefs d’entreprise en Afrique de l’Est doivent être pleinement engagés avec une profonde appréciation de la dynamique locale, comprendre les réalités de l’exploitation dans ces environnements uniques et adapter un modèle adaptable au scénario en cours.