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La Cour suprême du Ghana rejette la pétition du NDC sur les résultats de l’élection présidentielle

La Cour suprême du Ghana a rendu son verdict sur les résultats de l’élection présidentielle de décembre 2020, qui ont été contestés par le Congrès démocratique national (NDC) de l’opposition.

La pétition avait été déposée par le candidat du NDC, l’ancien président John Mahama, qui avait qualifié le scrutin de décembre 2020 de frauduleux.

La commission électorale, partie au procès, a déclaré que le président Nana Akufo-Addo du Parti national patriotique (NPP) avait obtenu 51,59 % des voix et Mahama 47,36 %.

Pas de réexécution

Mahama avait espéré que l’action en justice déclencherait une nouvelle course contre Akufo-Addo. La Cour suprême, cependant, a rejeté la pétition. Le pétitionnaire a fondé son cas sur des chiffres erronés cités plus tôt par le président de la commission électorale, qui ont ensuite été corrigés par la commission électorale, a déclaré le juge en chef Anim Yeboah.

Voici les détails de cette nouvelle en anglais :

Quelques heures après que la Cour suprême a lancé une pétition de l’opposition le 4 mars demandant une reprise des élections présidentielles de décembre, les deux principaux partis ghanéens élaboraient des lignes de bataille pour le prochain combat politique.

Le rejet

Un panel de sept juges de la Cour suprême a rejeté à l’unanimité l’argument de l’opposition selon lequel une analyse complète des résultats publiés par la commission électorale et des erreurs de calcul qu’elle avait commises, suggérait qu’aucun des principaux candidats n’avait remporté plus de 50 % des voix en les élections présidentielles.

Le pétitionnaire n’a en aucune façon démontré comment les erreurs alléguées affectaient la validité des résultats, a déclaré le juge en chef Kwasi Anin-Yeboah. La décision a confirmé Akufo-Addo du Nouveau Parti patriotique en tant que président, mais il fait face à un climat politique agité, à une crise économique et à des questions croissantes sur la responsabilité du gouvernement.

S’adressant aux partisans et aux journalistes hier soir, Mahama a soulevé des questions sur la manière dont le tribunal avait traité sa pétition et sur la neutralité de la commission électorale.

Pas de grande confrontation

Mahama a été particulièrement frustré par la décision de Jean Mensa, présidente de la commission électorale, de ne pas témoigner dans l’affaire. Si elle avait témoigné, cela l’aurait rendue passible d’un contre-interrogatoire par l’équipe juridique du NDC. Dirigé par l’avocat vétéran Tsatsu Tsikata, le contre-interrogatoire de Mensa par l’équipe du NDC aurait pu renforcer la thèse de l’opposition dans l’esprit du public.

Mensa a été aidée par son avocat et le tribunal pour éviter d’expliquer aux bonnes gens du Ghana, sous serment devant un tribunal correctement constitué, a déclaré Mahama, les erreurs qu’elle admet elle-même avoir commises dans la déclaration de la présidentielle de 2020 Résultats des élections.

Les pétitions électorales au Ghana ont un poids politique énorme. Lorsque le NPP a contesté les résultats des élections de décembre 2012, il a lancé une bataille judiciaire, qui est devenue une sorte de feuilleton politique diffusé à la télévision nationale jusqu’au mois de juillet suivant. Sa pétition a échoué dans une décision partagée par la Cour suprême, mais est devenue une plate-forme pour sa riposte aux élections nationales quatre ans plus tard.

“Crédit photo www.24heures.ch”

Moussa D.

Ecole de journalisme à Tunis, je traite de beaucoup de sujets liés à l'actualité de mon continent de coeur : Economie, Marché, Politique et Santé ... je m'intéresse à tout et à tout le monde.

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