Une relation de partenariat entre l’Afrique et la Chine
Le conseiller d’État chinois et ministre des Affaires étrangères Wang Yi a écrit un article. Cela a été publié lors de la commémoration du 20e anniversaire du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC). Son article a été publié dans plusieurs journaux africains.
Wang Yi a souligné les nombreuses réalisations louables des relations afro-sino. Il y a notamment le commerce Chine-Afrique atteignant 208,7 milliards de dollars en 2019, soit 20 fois plus qu’en 2000. La Chine est désormais le plus grand partenaire commercial de l’Afrique pendant 11 années consécutives. La coopération afro-sino a conduit à des projets phares. On note particulièrement la construction du Centre de conférences de l’Union africaine (UA), le chemin de fer Addis-Abeba-Djibouti et le chemin de fer Mombasa-Nairobi.
L’image de la Chine
La Chine est grillée par les médias occidentaux pour son engagement avec l’Afrique. Il a été décrit comme un néocolonisateur où les prêts pour des projets d’infrastructure ne sont accordés que pour l’accès aux ressources. L’Afrique se développe enfin. Les prêts accordés aux États africains se font sans l’ingérence humiliante de l’Occident dans la souveraineté. Et lorsque l’Occident considérait l’Afrique comme le « continent en faillite », la Chine restait un partenaire fidèle. La coopération afro-sino présente de nombreux avantages. Par exemple, il a semé la fabrication automobile au Nigeria.
Voici une vidéo montrant les relations entre l’Afrique et la Chine :
Historiquement, les relations afro-sino ont toujours été bonnes. La Chine n’a pas colonisé un pouce des terres africaines. En fait, le même engagement humiliant avec les élites occidentales était partagé par l’Afrique et la Chine. Il s’agit du colonialisme raciste. Cette lutte mutuelle prépare le terrain pour la coopération partagée du FOCAC aujourd’hui.
L’Afrique se relève
Le pillage colonial et la rivalité de la guerre froide ont causé des souffrances atroces au peuple africain. C’est pour cette raison que les relations afro-sino suivent les cinq principes de la coexistence pacifique établis par le dialogue Sud-Sud.
Malheureusement, ces cinq principes jugés si importants dans le Sud ont été absents des interactions afro-occidentales. Si les gouvernements occidentaux et leurs médias d’entreprise se soucient réellement de capturer les cœurs et les esprits de ceux d’Afrique et du Sud, ils doivent être conscients que ces principes sont importants. Alors que l’Occident dépeint la Chine comme un acteur pragmatique en Afrique, il doit également comprendre que la Chine a fait des progrès grâce à son observation de ces cinq principes.
La triste vérité est que les principes fondamentaux que l’Occident prétend défendre, tels que la démocratie et le développement, ont été refusés aux Africains, non seulement dans des conditions de pillage colonial, mais aussi sous le fardeau de la dette en raison de la politique initiée par le consensus de Washington qui a accordé des prêts en échange de et la libéralisation économique. Ces conditions ont privé les États de choisir même son système politico-économique de base adapté à ses propres conditions historiques.