Le 16 mars 2024, un incendie d’une rare violence a ravagé le studio Al-Ahram, l’un des plus anciens et des plus prestigieux studios de cinéma du monde arabe, situé au Caire en Égypte. Fondé en 1944, ce studio a vu naître des centaines de films cultes et a contribué à façonner l’identité cinématographique de la région. La perte est immense, tant pour l’industrie du cinéma que pour la mémoire collective.
Un studio témoin de l’histoire du cinéma arabe
Le studio Al-Ahram était bien plus qu’un simple lieu de tournage. C’était un véritable symbole de l’âge d’or du cinéma égyptien, une époque où le pays était considéré comme Hollywood. Des générations d’acteurs, de réalisateurs et de techniciens ont foulé ses plateaux, contribuant à la création d’œuvres cinématographiques inoubliables.
Parmi les films les plus célèbres tournés au studio Al-Ahram, on peut citer :
- “Le Caire 30” (1966) de Youssef Chahine
- “Adieu Bonaparte” (1985) de Youssef Chahine
- “L’Émigré” (1994) de Youssef Chahine
- “Roméo et Juliette” (2007) de Youssef Chahine
Le studio a également accueilli des productions internationales, telles que :
- “Lawrence d’Arabie” (1962)
- “Cleopatra” (1963)
- “Le Patient anglais” (1996)
Voici une vidéo relatant cette nouvelle :
Un incendie dévastateur et une perte inestimable
L’incendie qui a ravagé le studio Al-Ahram s’est déclaré dans la nuit du 15 au 16 mars 2024. Les flammes ont rapidement dévoré les décors, les costumes et les accessoires, accumulés pendant des décennies.
La cause du sinistre n’est pas encore déterminée, mais une enquête a été ouverte.
Les dégâts sont considérables. Le studio a été entièrement détruit et il faudra des années pour le reconstruire. La perte est d’autant plus inestimable que de nombreux documents irremplaçables ont été réduits en cendres, tels que des scripts originaux, des négatifs de films et des archives photographiques.
Un élan de solidarité et une mobilisation internationale
La nouvelle de l’incendie du studio Al-Ahram a provoqué une onde de choc dans le monde du cinéma arabe et international. De nombreuses personnalités ont exprimé leur tristesse et leur solidarité avec les familles des victimes et avec l’industrie cinématographique égyptienne.
Des initiatives de soutien ont été lancées pour aider à la reconstruction du studio et à la préservation du patrimoine cinématographique égyptien.
L’UNESCO a également exprimé sa volonté de participer à la reconstruction du studio.
Un avenir incertain pour le cinéma égyptien
La destruction du studio Al-Ahram est un coup dur pour l’industrie du cinéma égyptienne, qui est déjà confrontée à de nombreux défis.
Le studio était une source importante de revenus pour les acteurs, les réalisateurs et les techniciens du cinéma.
Sa destruction laisse un vide immense et il faudra du temps pour que l’industrie cinématographique égyptienne se remette de cette tragédie.
Un symbole de l’espoir et de la résilience
Malgré la tristesse et la consternation, l’incendie du studio Al-Ahram n’a pas éteint la flamme du cinéma égyptien.
La communauté cinématographique est déterminée à reconstruire le studio et à poursuivre l’œuvre des générations passées.
Le studio Al-Ahram était un symbole de l’âge d’or du cinéma arabe. Sa destruction est une perte immense, mais elle ne doit pas sonner le glas de cette industrie.
Le cinéma égyptien a une longue et riche histoire, et il saura renaître de ses cendres.
L’incendie du studio Al-Ahram est une tragédie, mais il est aussi un symbole de l’espoir et de la résilience du cinéma égyptien.
Le studio sera reconstruit et le cinéma égyptien continuera à briller de mille feux.