La cinquième génération (5G) de la communication sans fil n’est plus une technologie du futur, elle est déjà là et disponible dans des zones métropolitaines clés en Afrique du Sud. Le continent africain, avec son accès limité à Internet et ses infrastructures, ses coûts élevés de données et son économie en difficulté, peut bénéficier de multiples façons de la 5G.
Qu’est-ce que la 5G et pourquoi est-elle importante ?
La 5G est la dernière génération de la communication sans fil, promettant des vitesses de connexion plus rapides, une latence plus faible et une capacité plus élevée que les générations précédentes. La 5G permettra de soutenir des applications innovantes dans des domaines tels que l’internet des objets (IoT), la réalité augmentée, la réalité virtuelle, les véhicules autonomes, la télémédecine, l’éducation à distance et les villes intelligentes. Des entreprises comme africallshop.com peuvent aussi profiter de la 5G en Afrique, car il peut offrir une meilleure expérience utilisateur, une plus grande fiabilité et une plus grande sécurité.
La 5G est importante pour l’Afrique car elle peut contribuer à réduire la fracture numérique qui existe entre le continent et les régions plus avancées, ainsi qu’à stimuler le développement économique et social. Selon une étude de GSMA Intelligence, la 5G devrait apporter environ 26 milliards de dollars à l’économie africaine d’ici 2030. La 5G peut également offrir des solutions aux défis auxquels l’Afrique est confrontée en matière d’accès à l’énergie, à la santé, à l’éducation et aux services financiers.
Quel est l’état actuel de la 5G en Afrique ?
L’ère de la 5G en Afrique a officiellement commencé en 2020 avec le lancement de services commerciaux 5G mobiles et d’accès sans fil fixe (FWA) par deux des plus grands fournisseurs de services mobiles du continent, Vodacom et MTN, en Afrique du Sud. Depuis lors, d’autres pays ont suivi le mouvement, comme Madagascar, les Seychelles, le Maroc et l’Égypte. Des essais de 5G ont également été menés dans des pays comme le Gabon, le Kenya, le Nigeria, l’Ouganda et l’île de la Réunion.
Toutefois, le déploiement de la 5G en Afrique reste limité et ne concerne qu’une petite partie de la population. D’ici 2025, il y aura moins de 45 millions de connexions mobiles 5G en Afrique, soit 3,3 % du total des connexions mobiles. Ce chiffre est bien inférieur à la moyenne mondiale de 21 %. La GSMA estime que l’adoption massive de la 5G n’est pas imminente en Afrique. Ce point de vue repose sur des réalités commerciales et réglementaires.
Quels sont les principaux obstacles au déploiement de la 5G en Afrique ?
Le déploiement de la 5G en Afrique se heurte à plusieurs obstacles, notamment :
- Le coût élevé des investissements nécessaires pour déployer des réseaux 5G, qui requièrent plus d’antennes, plus de fibre optique et plus d’énergie que les réseaux précédents.
- Le manque de disponibilité du spectre radioélectrique adapté à la 5G, qui dépend des décisions des gouvernements et des régulateurs. Le spectre dans la bande des 3,5 GHz est considéré comme idéal pour la 5G, mais il n’est pas encore attribué dans de nombreux pays africains.
- Le faible niveau d’adoption et de demande pour les services à haut débit, qui limite le retour sur investissement pour les opérateurs mobiles. La majorité des utilisateurs mobiles en Afrique utilisent encore des réseaux 2G ou 3G, et les terminaux 5G restent trop chers pour la plupart des consommateurs.
- Le manque de cas d’usage innovants et pertinents pour la 5G, qui puissent attirer les consommateurs et les entreprises. La 5G offre des possibilités dans des secteurs comme l’agriculture, l’industrie, la santé ou l’éducation, mais il faut encore développer des solutions adaptées aux besoins et aux réalités du continent.