Le développement de l’écotourisme durable au Rwanda a été très réussi. La stratégie touristique du Rwanda est celle du faible impact, rendement élevé plutôt que la stratégie du tourisme de masse de ses voisins. Il est bien connu que cette stratégie a très bien réussi à combiner les revenus du tourisme avec la conservation et la création d’emplois.
Le retour des gorilles de montagne dans le parc national des volcans du bord de l’extinction est probablement le meilleur exemple du modèle réussi au Rwanda. Avec la croissance constante au cours des dernières années, la capacité durable des ressources écotouristiques du Rwanda atteint maintenant sa capacité maximale. Si le tourisme au Rwanda va augmenter et continuer à fournir de nouveaux emplois et une richesse accrue, cela signifie que de nouvelles offres touristiques doivent être créées.
Qu’est-ce que le tourisme communautaire ?
Le tourisme communautaire est une forme de tourisme basée sur l’implication et la participation de la population locale à la destination. Avec les derniers rapports de surtourisme et de grandes entreprises, souvent étrangères, bénéficiant au nom des ressources et des populations locales, le tourisme communautaire est un tourisme participatif socialement durable basé sur des structures locales et profite directement à la population locale.
Voici les raisons de visiter ce pays :
Le développement d’une expérience touristique locale ne nécessite pas toujours un investissement de plusieurs millions d’euros. Une visite dans une plantation de café locale, un repas cuisiné localement ou une balade avec les habitants en pirogue suffisent souvent pour créer une expérience mémorable et pour que les visiteurs ouvrent leur portefeuille. L’argent dépensé va directement à l’économie locale sans que d’autres acteurs dans une autre partie du monde ne prennent une part.
Les nouvelles expériences n’apportent pas seulement des revenus aux communautés qui les organisent, elles rendent également la destination plus attrayante pour les visiteurs. Les visiteurs ne se rendent pas dans des endroits où séjourner dans un hôtel et manger dans un restaurant. Ils voyagent dans des endroits pour faire quelque chose ou vivre quelque chose. Un sous-produit de cela est qu’ils dorment dans un hôtel et mangent dans un restaurant. Ces activités secondaires génèrent souvent plus de revenus et créent plus d’emplois dans une destination et sont donc souvent mises en avant lors du développement du tourisme.
Accès au marché mondial du tourisme
Les ventes et le marketing sont des éléments cruciaux de toute entreprise. Quiconque voyage régulièrement peut témoigner qu’il y a eu un énorme bond technologique au cours des dernières années. Les voyagistes et les hôteliers ne sont plus seulement des experts de leurs propres expériences et produits, mais doivent désormais également être des experts du marketing numérique, des médias sociaux et d’un système de réservation tout en étant capables de créer une stratégie de prix et de distribution pertinente. Pour les communautés locales au Rwanda, c’est souvent le point de rupture. Même s’ils ont d’excellentes expériences, ils ont du mal à mettre leur produit sur le marché.
Ces communautés dépendent souvent d’un voyagiste ou d’hôtels locaux pour le marketing et les ventes. Cela signifie qu’ils sont désavantagés dans la chaîne de valeur du tourisme et n’ont souvent accès qu’à un petit segment du marché.