À partir de la semaine prochaine, le 2 février, le public commencera à accéder au parc écotouristique de Nyandungu situé dans le district de Gasabo, selon l’Autorité de gestion de l’environnement du Rwanda (REMA). Selon des responsables de l’agence, le lancement a été organisé pour coïncider avec la célébration de la Journée mondiale des zones humides qui est marquée chaque année à la même date.
Journée mondiale des zones humides, célébrée dans le but de sensibiliser le monde au rôle vital des zones humides pour les personnes et la planète. Ce jour marque également la date de l’adoption de la Convention sur les zones humides le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar. La construction du parc a commencé en 2016 et a jusqu’à présent coûté 4,5 millions de dollars, dont 2,5 millions de dollars ont été apportés par le Rwanda Green Fund (Fonerwa).
Un immense parc
Niché dans la vallée entre Kimironko et Masoro-Bumbogo Hill dans le secteur de Ndera, séparant les districts de Gasabo et de Kicukiro, le parc écotouristique des zones humides urbaines s’étend sur quelque 121,7 hectares.
Voici une vidéo présentant ce parc en anglais :
Au fil des ans, la zone humide très dégradée a été utilisée pour différentes activités, notamment l’agriculture et l’extraction de sable, entre autres activités humaines, qui ont considérablement érodé l’écosystème et posé ainsi un grave danger pour les moyens de subsistance environnants.
A l’intérieur du parc
En entrant dans le parc, vous êtes d’abord accueilli par des portes bien construites et des trottoirs en pierres naturelles à toutes les entrées.
A proximité se trouve le centre d’information où le visiteur est orienté vers les différentes sections du parc. En plus d’un jardin médicinal, qui présente des plantes indigènes et indigènes, il possède également un jardin papal – un nom dérivé de la visite historique du pape Jean-Paul II au Rwanda en 1990.
Lors de sa visite il y a 30 ans, c’est au même endroit que le Pape a lu son homélie aux Rwandais. C’était à l’époque l’un des plus grands espaces ouverts de Kigali pouvant accueillir de grandes foules de personnes ayant assisté à la cérémonie religieuse. Il abrite également divers bassins d’eau situés dans le parc nommés d’après différents lacs du Rwanda, notamment Muhazi, Kivu, Ruhondo et Ihema, qui offrent aux visiteurs un endroit confortable pour faire une pause au milieu d’un environnement naturel serein.
Une ouverture favorable au tourisme
Frank Gahigi, un consultant en voyages, affirme qu’une fois ouvert au public, le parc pourrait renforcer les revenus touristiques du pays et aider l’industrie à se remettre de la crise de Covid-19. La ville compte encore peu de destinations touristiques et Gahigi pense que le parc augmenterait les forfaits que les voyagistes proposent aux touristes nationaux et étrangers.
Il suggère que plus de fonctionnalités et d’activités soient ajoutées au parc pour le rendre plus attrayant pour les visiteurs. Bien que les frais imposés aux personnes visitant le parc n’aient pas encore été officialisés, les projections préliminaires suggèrent qu’il pourrait potentiellement générer plus de 1 milliard de francs rwandais de bénéfices au cours des 12 premières années d’exploitation.
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