Le Vaudou est une religion dont on associe l’origine à la République du Bénin. À l’instar d’autres religions, elle œuvre pour le bien-être spirituel de ses pratiquants. Loin donc de cette image négative qui lui est collée, le Vaudou est une religion très importante au Bénin.
Le Vaudou : une religion ancrée dans les habitudes des Béninois
Encore appelé vodoun ou vodou, le vaudou est une religion d’ordre cosmique née de la rencontre des cultes des divinités Yoruba, Fon et Ewe. Ces derniers représentent différentes forces de la nature et sont capables d’agir pour le bien-être matériel de leurs adeptes. Au Bénin, ces derniers se retrouvent la plupart du temps au sein de couvents pour y célébrer leur culte. On peut retrouver ces couvents un peu partout.
Le Vaudou : une religion célébrée au Bénin
Malgré son statut de religion historique, le vaudou a été pendant longtemps diabolisé et combattu au Bénin. Victime des préjugés érigés à son endroit, cette religion a même été interdite dans les années 70 par le régime marxiste-léniniste de l’époque. Pour la réhabiliter, il était nécessaire de lui enlever son image négative.
C’est pourquoi sous le régime de l’ancien président Nicéphore SOGLO, une fête en son honneur a été instaurée. Célébrée tous les 10 janvier, la fête du vaudou rassemble chaque année au Bénin des milliers de pratiquants provenant de différents horizons. Cette célébration est aussi l’occasion pour les pratiquants d’acheter divers objets vaudou. Si vous ne pouvez effectuer le déplacement en terre béninoise pour vous procurer ces objets, il vous suffit de les commander ici.
Le Vaudou : une religion pratiquée sous d’autres cieux
Cette religion animiste se pratique partout où des esclaves en provenance d’Afrique de l’Ouest ont été déportés. C’est ce qui explique sa pratique en Haïti ou dans d’autres pays tels que le Brésil, les États-Unis, le Mexique et bien d’autres encore. Cependant, les cultes vaudou qui sont pratiqués dans ces pays sont des variantes et des restes du culte traditionnel originel. Cela s’explique par le fait que les esclaves étaient interdits de pratiquer leurs langues et cultes. Ils n’ont donc pu conserver qu’une petite partie de leur patrimoine culturel.