Perenco Exploration a signé trois contrats pour des blocs au Gabon, a annoncé le ministère des Mines, du Pétrole, des Hydrocarbures et du Gaz. La société a signé des accords sur les blocs Ezila, Onembo et Evaro, dans la province Ogooué-Maritime du nord du pays, couvrant une superficie totale de 5161 km². Il s’agit de la région dans laquelle Perenco s’est historiquement concentrée, offrant ainsi un avantage en termes d’infrastructure.
L’investissement dans la phase d’exploration sera de 90 millions de dollars. Le ministre gabonais des Mines, du Pétrole, des Hydrocarbures et du Gaz, Vincent de Paul Massassa et le ministre de l’Economie et des Finances, Jean-Marie Ogandaga ont participé à la signature de ces nouveaux accords. Perenco était représenté par son responsable dans le pays, Baptiste Breton.
Sécuriser les investissements dans le pays
Les ministres ont noté l’importance du nouveau code des hydrocarbures pour sécuriser les investissements. Massassa a comparé le travail de sécurisation de l’intérêt pour l’exploration à la traversée d’un désert, car le pays a du mal depuis 2014. Selon le ministre, ces nouveaux accords auront un impact majeur sur la confiance des opérateurs et permettront d’accroître l’intérêt des investisseurs. Breton a souligné l’importance du code et a déclaré que l’entreprise ferait tout son possible pour développer des ressources potentielles sur ses trois nouveaux blocs.
Massassa a poursuivi en disant qu’il y avait un intérêt accru pour les opportunités de pré-sel dans le pays, qui n’a pas encore été largement testé. CNOOC, Assala Energy et Petronas se sont tous engagés pour des travaux sous le nouveau code des hydrocarbures. L’Etat ouest-africain est en train de tenir son 12e tour de licence, qui devait se terminer le 10 janvier. Cependant, cela a été repoussé au 30 avril.
Un acteur majeur au Gabon
Perenco produit environ 90 000 barils de pétrole par jour à partir du pays. La société détient un certain nombre d’intérêts, notamment des champs matures qu’elle a achetés à Total en 2017. Il s’agit d’un acteur majeur dans l’industrie pétrolière au Gabon. Cette association dure depuis des années, et il y a un intérêt mutuel entre les deux entités.
Cet accord signé témoigne d’ailleurs de l’attractivité du bassin sédimentaire et du nouveau code des hydrocarbures, jugé plus flexible en termes de fiscalité. En signant ce contrat, la société franco-britannique pourra renforcer sa position dans le domaine la recherche pétrolière où l’on a constaté de nombreuses découvertes.